Types) de contenu et mode(s) de consultation : Image animée : vidéo Titre(s) : Alzheimer, jusqu'au bout la vie [Images animées] / Laurence Serfaty, réal., aut. ;
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Alzheimer Histoires de loyautĂ©. SANTĂ - Au cĆur de la maladie d'Alzheimer, sur le long chemin des rencontres partagĂ©es avec le
CarpeDiem, jusqu'au bout de la vie Saisir la rĂ©alitĂ© des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, aller Ă leur rencontre c'est la philosophie de la maison Carpe diem, un lieu unique au QuĂ©bec oĂč la relation Ă l'autre est prioritaire. le 29/09/2006. le 29/09/2006 Voir aussi Un systĂšme de tout-Ă -lâĂ©gout intĂ©grĂ© au cerveau Une nouvelle annonce prometteuse
Alzheimer: accompagner jusqu'au bout 'La personne est presque totalement dépendante y compris pour marcher. La communication passe essentiellement par le non verbal. A ce stade elle peut avoir
Vay Tiá»n TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chá» Cáș§n Cmnd. Passer au contenu Maladie dâAlzheimerficheside2021-09-04T222914+0200 UE â DĂ©faillances organiques et processus dĂ©gĂ©nĂ©ratifs Maladie dâAlzheimer I. DĂ©finition La maladie dâAlzheimer est une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative du systĂšme nerveux central. Elle se caractĂ©rise par une perte progressive et durable des fonctions cognitives et de lâautonomie. Elle est caractĂ©risĂ©e par un dĂ©but insidieux et un dĂ©clin continu des fonctions cognitives. Son Ă©volution aboutit Ă une perte dâautonomie et une dĂ©pendance progressive. Elle reprĂ©sente 70% des syndromes dĂ©mentiels et touche 900 000 personnes en France. On distingue deux formes La forme sporadique la plus reprĂ©sentĂ©e qui est multifactorielle et qui concerne 2 Ă 4% des plus de 65 ans La forme familiale qui est dâorigine gĂ©nĂ©tique et qui concerne 1% des personnes atteintes II. Physiopathologie La maladie dâAlzheimer rĂ©sulte dâune lente dĂ©gĂ©nĂ©rescence des neurones ; elle dĂ©bute au niveau de lâhippocampe structure cĂ©rĂ©brale essentielle pour la mĂ©moire puis sâĂ©tend au reste du cerveau. Le cerveau prĂ©sente deux types de lĂ©sions provoquant une accumulation de protĂ©ines qui deviennent toxiques Des dĂ©pĂŽts amyloĂŻdes ou plaques sĂ©niles dĂ©pĂŽts de peptide bĂȘta amyloĂŻde sous forme de plaques Une dĂ©gĂ©nĂ©rescence neurofibrillaire accumulation intraneuronale de fibrilles formĂ©es dâune protĂ©ine tau anormalement phsophorylĂ©e Il existe Ă©galement des troubles de la neurotransmission caractĂ©risĂ©s par Un dĂ©ficit dâacĂ©tylcholine altĂ©rant la transmission cholinergique Une accumulation des glutamates au niveau des synapses empĂȘchant la dĂ©tection du signal nerveux III. Facteurs de risque A lâinverse, la stimulation du cerveau peut retarder les symptĂŽmes et leur sĂ©vĂ©ritĂ© la poursuite dâĂ©tudes, lâactivitĂ© professionnelle stimulante ou encore la vie sociale active stimulent le cerveau. IV. Signes cliniques Le dĂ©but se caractĂ©rise par Des troubles de mĂ©moire des faits rĂ©cents Une difficultĂ© Ă faire des gestes usuels et pour de nouveaux apprentissages Des troubles des fonctions exĂ©cutives Une dĂ©sorientation temporo-spatiale La phase dâĂ©tat se caractĂ©rise par Des troubles de mĂ©moire des faits rĂ©cents et anciens Une dĂ©sorientation temporo-spatiale Des troubles du jugement et du raisonnement Une aphasie troubles du langage Une apraxie difficultĂ© Ă rĂ©aliser les gestes du quotidien Une agnosie non-reconnaissance de ses troubles, des lieux, des visages Des troubles du comportement La phase finale se caractĂ©rise par Une perte de la marche, des chutes allant jusquâĂ lâĂ©tat grabataire Une perte de la communication verbale Des troubles de la dĂ©glutition V. Examens complĂ©mentaires Les examens dâimagerie mĂ©dicale sont LâIRM cĂ©rĂ©brale permet dâĂ©liminer dâautres causes et peut rĂ©vĂ©ler des anomalies cĂ©rĂ©brales associĂ©es Ă la maladie comme une rĂ©duction du volume du cerveau ou une atrophie de lâhippocampe Le TEP Scan tomographie par Ă©mission de positons permet de voir les plaques amyloĂŻdes et les dĂ©gĂ©nĂ©rescences neurofibrillaires La ponction lombaire permet de mesurer certains marqueurs de la maladie dans le liquide cĂ©phalorachidien LCR la peptide bĂȘta amyloĂŻde et la protĂ©ine tau. VI. Diagnostics diffĂ©rentiels Les diagnostics diffĂ©rentiels de la maladie dâAlzheimer sont Syndrome confusionnel DĂ©mences neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives DĂ©mences vasculaires Autres dĂ©mences mĂ©taboliques et endocriniennes, neurochirurgicales, dĂ©mences associĂ©es Ă des psychopathologies, dĂ©mences infectieuses ou encore demandes secondaires Ă une intoxication VII. Complications VIII. Traitements Les inhibiteurs de lâacĂ©tylcholinestĂ©rase sont indiquĂ©s aux stades lĂ©ger Ă modĂ©rĂ© afin de ralentir le processus DonĂ©pĂ©zil Aricept, Galantamine Reminyl, Rivastigmine Exelon. Leur but est dâaugmenter la disponibilitĂ© cĂ©rĂ©brale dâacĂ©tylcholine neurotransmetteur qui facilite la communication entre les neurones. Les antagonistes du glutamate sont indiquĂ©s pour les stades modĂ©rĂ© Ă sĂ©vĂšre MĂ©mantine Ebixa. Dâautres traitements symptomatiques peuvent ĂȘtre indiquĂ©s Les antidĂ©presseurs pour le syndrome dĂ©pressif Les anxiolytiques pour lâanxiĂ©tĂ© Les benzodiazĂ©pines ou les neuroleptiques pour lâagitation De plus, il existe Ă©galement de nombreux traitements non mĂ©dicamenteux Prise en charge pluridisciplinaire mĂ©decin, IDE, AS, kinĂ©, diĂ©tĂ©ticienne ⊠Stimulation cognitive Rééducation orthophonique et psychomĂ©trique Prise en charge sociale Aide aux aidants Protection juridique Maintien dâune vie sociale Alimentation Ă©quilibrĂ©e
ï»żAlzheimer, jusqu'au bout de la vie est l'histoire croisĂ©e des personnels et des rĂ©sidents d'Ă©tablissements hĂ©bergeant des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'un se situe au QuĂ©bec c'est la maison Carpe Diem. La philosophie des lieux, Ă©laborĂ©e annĂ©e aprĂšs annĂ©e par Nicole Poirier, la directrice, et toute son Ă©quipe, repose sur l'idĂ©e principale de bĂątir chaque jour une belle journĂ©e ». En se fondant sur tout ce qui fonctionne encore », malgrĂ© la maladie, plutĂŽt qu'en butant sur les handicaps. En France, on s'intĂ©resse de plus en plus Ă cette vision. Des directeurs d'Ă©tablissements, notamment dans la rĂ©gion d'Arras, veulent faire Ă©voluer l'accompagnement de leurs rĂ©sidents et demandent Ă Nicole Poirier de donner des formations aux personnels. Mais si le discours sĂ©duit, sa mise en pratique ne va pas sans poser quelques problĂšmes. Pas facile de changer les habitudes. Pas si simple de considĂ©rer le pĂ©pĂ© » Alzheimer comme une personne riche de toute une vie passĂ©e et toujours dĂ©sirante. Sans parler des contraintes budgĂ©taires qui limitent considĂ©rablement en France le nombre d'aidants et ne facilitent donc pas toujours un accompagnement digne de ce nom.
textearticleMaladie dâAlzheimer et approche Ă©thique de la fin de vie en institution "Une dĂ©marche Ă©thique qui permet dâaffiner lâanalyse de la situation est indispensable lors des prises de dĂ©cision difficiles en fin de vie. Celles-ci surviennent lorsquâil est difficile de trouver ce quâil serait juste de faire pour bien faire », tant les valeurs habituelles de rĂ©fĂ©rence que sont les principes de bienfaisance, de non malfaisance, de justice et dâautonomie peuvent parfois sâopposer." Par Elisabeth Quignard, MĂ©decin en gĂ©riatrie et soins palliatifs, RĂ©seau rĂ©gional Champagne Ardenne RĂ©GĂ©CAP / PubliĂ© le 28 Juillet 2014 Partager sur Facebook Twitter LinkedIn Imprimer cet article Enregistrer en PDF Partager sur Facebook Twitter LinkedIn Imprimer cet article Enregistrer en PDF
NĂ©es en 2016 de la volontĂ© de Blandine PrĂ©vost, malade jeune atteinte dâune maladie apparentĂ©e Ă la maladie dâAlzheimer Ă lâĂąge de 36 ans, et de son mari Xavier, les Maisons de Crolles IsĂšre, sont dĂ©diĂ©es aux malades jeunes. Leur accompagnement, inspirĂ© par lâapproche quĂ©bĂ©coise Carpe Diem de Nicole Poirier, considĂšre la personne avant sa maladie, avec ses capacitĂ©s plutĂŽt que ses dĂ©ficits. Blandine PrĂ©vost explique je ne voulais pas que les Maisons remĂ©morent tout le temps que nous sommes souffrants. Jâai envie de vivre jusquâau bout, avec et malgrĂ© la maladie. Ici, les habitants sont chez eux. Je ne voulais pas que mes enfants disent âOn va voir mamanâ, mais âOn va chez maman.â Les intervenants viennent travailler Ă domicile, chez nous. » Cet accompagnement spĂ©cifique exige la prĂ©sence dâune Ă©quipe pluridisciplinaire renforcĂ©e aides-soignants, auxiliaires de vie sociale, accompagnants Ă©ducatifs et sociaux, mĂ©decin coordonnateur, infirmiĂšresâŠ. Chaque jour, 10 intervenants travaillent par maison 5 le matin, 5 lâaprĂšs-midi, auxquels sâajoute un intervenant la nuit., pour un total de 50 Ă©quivalents temps plein. Le projet, expĂ©rimental jusquâen fĂ©vrier 2023, est co-financĂ© par lâagence rĂ©gionale de santĂ© ARS Auvergne-RhĂŽne-Alpes et du Conseil dĂ©partemental de lâIsĂšre, et co-pilotĂ© par la fondation Ove et lâassociation Ama Diem. A la diffĂ©rence du modĂšle quĂ©bĂ©cois, lâaccompagnement se prolonge jusquâĂ la fin de vie. Depuis lâouverture, six habitants sont dĂ©cĂ©dĂ©s. Au sein de lâĂ©tablissement, la mort nâest ni diabolisĂ©e, ni mĂ©dicalisĂ©e. Câest extrĂȘmement agrĂ©able pour nous, les infirmiĂšres. Nous nâavons pas lâimpression de nous acharner », assure Sandra Payerne, infirmiĂšre. Pour Anne-Lise Gardet, aide-soignante et aide mĂ©dico-psychologique, la dĂ©chĂ©ance est repoussĂ©e si les habitants Ă©taient entrĂ©s en EHPAD au lieu de venir aux Maisons de Crolles, il est certain quâune grande majoritĂ© dâentre eux seraient dĂ©jĂ morts. Vivre en communautĂ©, se sentir appartenir Ă un groupe, les rattache Ă la vie. » Les Maisons de Crolles ont un statut de structure dâaccompagnement du handicap ses habitants bĂ©nĂ©ficient de la prestation de compensation du handicap PCH et non de lâallocation personnalisĂ©e dâautonomie APA. Elles accueillent 15 personnes en foyer dâaccueil mĂ©dicalisĂ© FAM, dont 3 en hĂ©bergement temporaire et 2 en accueil de jour et 15 autres en maison dâaccueil spĂ©cialisĂ©e MAS. ActualitĂ©s sociales hebdomadaires, 30 aoĂ»t 2021.
Dans son nouveau livre la psychiatre du sujet ĂągĂ©, Dr VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes invite Ă miser sur les histoires de vie, les sens et les perceptions que les proches aidants, les professionnels, peuvent activer via les approches non mĂ©dicamenteuses notamment lâart, la musique, la crĂ©ativitĂ©, les animaux, la nature⊠bref cultiver son jardin. Consciente que lâon ne peut aujourdâhui guĂ©rir cette maladie qui reste perçue comme une malĂ©diction, son guide aide Ă la comprendre, la prĂ©venir et lâaccompagner avec douceur, avec le sourire, jusquâau bout. Lâauteur a dĂ©cidĂ© de reverser 1 euro pour chaque exemplaire achetĂ© Ă France Alzheimer et maladies apparentĂ©es. RĂ©veiller les sens, les Ăąmes, pointer lâhumourLe philosophe Eric Fiat pointe dans sa prĂ©face le message poĂ©tique du livre les personnes malades sont vivantes, elles ne sont pas mortes. MĂȘme atteintes de dĂ©mence De-Mens sans esprit, elles sont lĂ , prĂ©sentes. Elles perçoivent, ressentent. Si les mĂ©moires sĂ©mantiques des mots, des noms sâeffacent, la mĂ©moire procĂ©durale reste vivace longtemps et la mĂ©moire Ă©motionnelle fonctionne jusquâau bout page 23. Ces personnes nous interpellent avec des phrases souvent poĂ©tiques qui font sourire ââJâai des bulles dans le cerveau alors champagne !â.A nous dâapprivoiser nos peurs sur cette maladie qui touche 20 % des nonagĂ©naires. A nous dâentendre les plaintes de pertes de mĂ©moire pour en parler au mĂ©decin traitant qui pourra rĂ©aliser quelques tests et si nĂ©cessaire orienter vers les spĂ©cialistes neurologues, centres mĂ©moire. Mais surtout Ă nous de souffler sur ces braises identitaires qui ne demandent quâĂ par notre prĂ©sence, nos regards, nos sourires, nos touchers, que nous les aidons et nous nous aidons nous-mĂȘme Ă vivre cette fichue les troubles du comportements pour les prĂ©venir et y rĂ©pondre de maniĂšre adaptĂ©eQuand surviennent ces troubles ? Avec qui ? A quelle frĂ©quence ? Pour qui est-ce un problĂšme ? Dr Lefebvre des NoĂ«tte invite Ă questionner ces troubles page 198 si possible avec des professionnels dĂ©diĂ©s mĂ©decin, Ă©quipes spĂ©cialisĂ©es Alzheimer Ă domicile, professionnels des accueils de jour, des centres mĂ©moire. ââSurtout ne traitez la personne comme un enfant, ne parlez pas dâelle comme si elle nâĂ©tait pas lĂ page 142 mais apprenez Ă ĂȘtre attentif aux petites perceptions qui demeurent jusquâau boutâ conseille lâauteur. La plasticitĂ© neuronale est Ă©tonnante raconter la vie, commenter des photos, se regarder, se toucher les mains tout simplement OxygĂ©ner son cerveau et booster sa rĂ©serve cognitiveCe qui est bon pour la mĂ©moire câest surtout de cultiver son jardin cultiver sa curiositĂ©, sa concentration, ses projets explique Dr Lefebvre des NoĂ«ttes page 67. Mieux vaut aussi continuer dâoxygĂ©ner son cerveau par une activitĂ© physique quotidienne, respecter son sommeil, booster son moral et son activitĂ© sexuelle, bien nourrir son cerveau avec des repas conviviaux, sociaux et un peu de vin rouge, du thĂ© vert et du cafĂ©, des vitamines B et E. Sâil faut traiter les maladies cardio-vasculaires qui risquent de rejaillir sur le cerveau, câest la lutte contre lâisolement qui fera le plus grand bien au sur les pensĂ©es poĂšmes des personnes maladesA lâinstar des peintures impressionnistes, qui peuvent ĂȘtre floues si on les regarde de trop prĂšs, les paroles, les attitudes des personnes malades demandent Ă ĂȘtre regarder dans leur ensemble. Dr Lefebvre des NoĂ«ttes cite les travaux de la poĂšte britannique Susanna Howard qui mise sur les ââpensĂ©es poĂšmesâ des personnes malades. Elle encourage les proches aidants ââprenez soin de vous, ne cherchez pas la perfection, ne fuyez pas, soyez prĂ©sentâ. LâidĂ©al serait que la sociĂ©tĂ©, les villes, les villages, les quartiers sâemparent de cet enjeu de sociĂ©tĂ© et deviennent ââDementia Friendlyâ, amies de ces maladies, des personnes malades, des proches aidants, en y rĂ©flĂ©chissant pour inventer des services, des aides, des soutiens porteurs de sens, conclut lâ faire face Ă Alzheimer ?Gagner des annĂ©e de vie meilleureDr VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttesEditions du Rocher307 pages â 19,90 euros
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